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Rétribution

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 2.67/5

vos avis

18 critiques: 3.28/5

visiteurnote
carter mccoy 5
hendy 4.5
Pikul 4.25
Sifu Tetsuo 4
Mohamed Bouaouina 4
OshimaGosha 4
Anel-kun 3.75
nisei 3.5
yansan 3.25
Samehada 3
Inoran 3
Toxicguineapig 3
Izzy 3
jeff_strike 2.25
cityhunter 2
Bama Dillert 2
Fred30 1.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Original et surprenant

Un film étrange et fascinant parfaitement maîtrisé par le réalisateur Kiyoshi Kurosawa qui signe une fois de plus (après Cure et Kairo) un de ses meilleurs films. J'ai même pensé au  Fight Club de Fincher à certains endroits (le passage où le flic tente de se suicider devant sa petite amie et qu'elle lui dise qu'il n'est obligé de faire ça....). Le film possède aussi de grands moments (le plan séquence de l'interrogatoire, la première apparition du fantôme habillé en rouge assez flippante...).
Même si certains choix scénaristiques peuvent pararaitre déstabilisant, on reste emballé par l'ambiance oppréssante du film qui ne cesse de surprendre. Peut être un long sur la fin.
Sinon bon film.

17 août 2008
par Sifu Tetsuo


The Best of Kiyoshi K.

Après l’énorme déception que fût Loft, son suivant Rétribution était attendu au tournant, avec une très mauvaise réputation à l’arrivée (crises de rires généralisés à Gérardmer). Puis, à la sortie officielle, le nouvel opus du "petit" Kurosawa a eu un succès critique qui prouve qu’il est définitivement bien planté dans le paysage cinématographique international.

À l’arrivée, on a affaire à un excellent best-of de toute sa carrière : le polar pour Cure, la fin du monde avec Kaïro et Charisma, le fantôme en rouge que l’on trouvait déjà dans Door III et Séance, la société en proie au chaos dans Vaine Illusion, Bright Future et Doppelgänger et aussi le poids de la culpabilité avec ses excellents films de Vengeance. Autant de thèmes réunis dans un film-bilan de 30 années de carrière, dont 15 consacrées au fantastique. Puis n'oublions pas que le héros est joué par Kôji Yakusho, l’acteur fétiche, le double, l'alter-ego (il est interessant de rappeler que le cinéaste et l'acteur sont nés la même année : 1955).

L’intrigue est plus qu’intéressante. Yoshioka, flic maniaco-dépressif, enquête sur une série de meurtres dont chaque indice le mène vers le suspect idéal, c'est-à-dire LUI-MÊME. Le flic sera hanté par une belle jeune fille en rouge, sorte de fantôme de la victime. Tout ça dans un quartier de Tokyo menacé de la destruction par un tremblement de terre qui inonderait tout sur son passage. Si le film contient ce fameux moment où le fantôme s'envole dans les airs (scène qui a donné lieue aux fameux fous rires dans les festivals, donc à cette réputation sinistre de nanar, ce qu'il n'est pas), le film contient aussi de grands moments de cinéma ; le premier plan sur le premier meurtre (grand moment proche d’un film de William Friedkin), l'interrogatoire d’un suspect, la tentative de suicide en un seul plan de ce même suspect, les flash-backs en Super-8 (format cher à son coeur depuis ses premiers films d'étudiant), le chaos ambiant que l’on retrouve dans les meilleurs films du maître, les scènes avec la fantôme, hypnotique à souhait et également l’avant-dernier, magnifique. Le twist qui, à défaut de ne pas être original, se révèle plus que sympathique (surtout comparé au désastreux Loft) et très cohérent.

Mais le film n’est pas exempt de défauts. Le contexte scénaristique qui est que le quartier où vit Yoshioka est menacé d’inondation est plus que génial, mais n’est qu’exploité que dans la première partie du film. Mais le plus gros problème est ce tout dernier plan, que je ne dévoilerai pas, où l’on peut se demander ce que le maître a bien voulu nous dire. Surtout après un avant-dernier plan absolument grandiose qui aurait dû ÊTRE le plan final. Malgré tout, si le film n’est pas le chef-d’œuvre absolu (surtout comparé à Kaïro, à Cure et à The Guard from the Underground), Rétribution est non seulement une excellent synthése sur 20 années de fantastique, de SF et d’horreur, mais surtout un très beau film sur la culpabilité et le pardon. Et il n’y a pas de message plus fort, plus puissant, plus absolu que le fait que le pardon ne mènera pas forcement à la rédemption.

04 décembre 2007
par Mohamed Bouaouina


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